
Photo 2536/73 des Archives de Yad Vashem

Photo 4789 des Archives de Yad Vashem
Photo 3750/1 des Archives de Yad Vashem
Photo 7317/11648 des Archives de Yad Vashem

Photo 3078/73 des Archives de Yad Vashem


Photo 2536/81 des Archives de Yad Vashem


Photo 5002/7 des Archives de Yad Vashem


Les différentes cases du jeu portent les noms des rues et des bâtiments importants du ghetto. Au centre du plateau, se trouve une image représentant le ghetto de Theresienstadt vu du ciel.
Collection d'objets de Yad Vashem. Don de Dan et Micha Glass, Givatayim/ Jérusalem, Israël


La poupée lui avait été offerte par sa mère, Natalia, qui participait aux efforts destinés à faire sortir clandestinement des enfants du ghetto et fut sa seule amie durant ces longs mois de solitude dans sa cachette. Blessée au cours de ses activités de convoyage clandestin, Natalia dépêcha dans la cave un jeune homme qui expliqua à Zosia qu'elle devait venir avec lui. Le jeune homme installa Zosia dans un sac de charbon qu’il mit sur son dos. Alors qu'ils avaient déjà quitté le ghetto, Zosia réalisa qu'elle avait oublié sa poupée et demanda à revenir dans le ghetto, car « une maman n'abandonne pas son enfant… ». Ils retournèrent donc dans le ghetto dont ils s'enfuirent une nouvelle fois après avoir récupéré la poupée.
Collection d'objets de Yad Vashem


La pochette fut fabriquée avec des restes de tissus divers assemblés par Evgenia Yelinkova, une amie de la famille.
Collection d'objets de Yad Vashem


Collection d'objets de Yad Vashem


Musée d'art de la Shoah, Yad Vashem, Jerusalem


Musée d'art de la Shoah, Yad Vashem, Jerusalem


Musée d'art de la Shoah, Yad Vashem, Jerusalem

Les rations alimentaires ne suffisent pas à assurer la survie des habitants du ghetto et les Allemands recourent à des mesures punitives brutales et notamment à des exécutions, pour certaines publiques, afin d’enrayer la contrebande. La famine fait rage et s’aggrave et beaucoup tombent malades ou périssent dans les ghettos.
En dépit des conditions inhumaines qui règnent dans les ghettos, des institutions communautaires et des associations bénévoles s'efforcent de redonner un sens à la vie et de subvenir aux besoins de la population.
Ils sont nombreux à risquer leurs vies pour défendre leurs valeurs : l'éducation de leurs enfants, la préservation des traditions religieuses ou la poursuite d'activités culturelles. Littérature, travail intellectuel, musique et théâtre servent d’échappatoire à la dure réalité du ghetto et rappellent à ses habitants leur vie antérieure. A travers l’écriture et le dessin, artistes et intellectuels, enfants et adultes expriment la peur et l'angoisse qui accablent la communauté juive. Ces activités permettent à de nombreux habitants de s’élever au-delà de la déchéance et des humiliations subies. En dépit de la réalité meurtrière à laquelle les Juifs sont exposés, ils sont nombreux à s’engager au service des plus faibles et à mettre en place des comités d’assistance et d’entraide. Un grand nombre d'entre eux s’exposeront à de graves dangers pour sauver la vie d'autres Juifs – certains enfants mettront même leur vie en péril pour faire rentrer clandestinement de la nourriture dans le ghetto.