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Questions fréquemment posées

Questions de nature historique

La Shoah fut l'assassinat d'environ six millions de Juifs par les nazis et leurs collaborateurs. Entre l'invasion allemande de l'Union soviétique au cours de l'été 1941 et la fin de la guerre en Europe en mai 1945, l'Allemagne nazie et ses complices se sont efforcés d'assassiner toute personne juive sous leur domination. Parce que la persécution des Juifs par les nazis a commencé avec l'accession d'Hitler au pouvoir en janvier 1933, de nombreux historiens considèrent cette date comme le début de la Shoah. Les Juifs n'étaient pas les seuls victimes du régime hitlerien, mais ils étaient le seul groupe que les nazis cherchaient à détruire entièrement.

"Holocauste" est le terme utilisé depuis les années soixante dans le monde anglophone. Il a également été adopté par les Allemands. Le mot provient de la traduction grecque ancienne de la Bible signifiant, à l'origine, une offrande sacrificielle qui a été entièrement brûlée, jusqu'à ce que rien n'en reste que des cendres. Certaines personnes s'opposent à l'utilisation de ce terme car il attribue une sorte d'importance sacrificielle ou religieuse à l'événement. "Shoah" est un mot hébreu, et signifie une très grande catastrophe. Ce mot ne possède pas de connotation religieuse.

Il n'y a pas de chiffre précis pour le nombre de Juifs assassinés pendant la Shoah. L'évaluation couramment utilisée est de six millions citée par Adolf Eichmann, un haut responsable des SS. La plupart des recherches confirment que le nombre de victimes était de cinq à six millions : 5,1 millions pour l'universitaire Raul Hilberg à 5,95 millions pour le démographe Jacob Leschinsky. Des recherches plus récentes, menées par Israël Gutman et Robert Rozett dans "l'Encyclopédie de l'Holocauste" de Yad Vashem, estiment que les pertes juives se situent à 5,59 et 5,86 millions, et une étude dirigée par Wolfgang Benz présente une fourchette de 5,29 millions à 6 millions. Les principales sources de ces statistiques sont les comparaisons des recensements d'avant-guerre avec les recensements de l'après-guerre et des estimations de population, ainsi que de la documentation contemporaine de cette période, comme les rapports quotidiens des unités de tuerie, les listes des convois de déportation et d'autres documents.

Pour plus d'informations, voir: "A propos de la Shoah" sur notre site.

A Yad Vashem, nous définissons comme victime de la Shoah toute personne qui a été soumise à la persécution anti-juive systématique opérée par les nazis ou leurs complices pendant les années de régime nazi, de 1933 à 1945. Beaucoup de non-Juifs ont également été persécutés en même temps mais ils sont considérés comme des victimes du nazisme, et non comme des victimes de la Shoah. Cette distinction découle de l'idéologie nazie elle-même qui visait à anéantir le peuple juif.

Parmi les Juifs qui ont été victimes de persécutions pendant la Shoah, près de six millions ont été assassinés de diverses façons: gazage, execution par balle, immolation, enterrés vivants, noyade, épuisement aux travaux forcés, famine, maladies, épidémies, privation, insalubrité, manque de soins médicaux, et plus encore. Certains ont mis fin à leur vie pour échapper à l'arrestation et à la persécution ultérieure, ou pour ne plus avoir à subir les souffrances sans espoir et sans relâche. Les Juifs qui ont vécu et ont été tués sous la domination nazie alors qu'ils étaient engagés dans la résistance armée sont comptés parmi les personnes assassinées. Il en est de même pour les Juifs qui sont morts dans les six mois qui ont suivi la libération (jusqu'à fin octobre 1945) en raison de leur incapacité à se remettre des traumatismes physiques. De même, les Juifs tués pendant qu'ils fuyaient l'invasion nazie en Belgique, en France, en Pologne et en URSS.

Les Juifs qui sont tombés en tant que soldats dans les armées alliées ne sont généralement pas considérés comme des victimes de la Shoah mais plutôt comme des soldats tués en guerre. Cependant, les dizaines de milliers de soldats juifs servant principalement dans l'armée soviétique, qui ont été pris comme prisonniers, sélectionnés comme Juifs et assassinés dans des camps de prisonniers de guerre nazis, sont considérés comme des victimes de la Shoah. Les hommes juifs recrutés dans des unités de travaux forcés en Hongrie, en Slovaquie, en Roumanie et en Bulgarie sont également considérés comme des victimes de la Shoah.

Beaucoup de survivants ont souffert des conséquences de leurs tourments pendant des décennies. Bien qu'ils ne soient pas comptés parmi les six millions, leur situation souligne qu'il existe deux significations pour le terme de victimes de la Shoah: ceux qui ont été assassinés et ceux qui ont été persécutés et tourmentés mais qui ont survécu.

Philosophiquement, on pourrait dire que tous les Juifs, partout dans le monde, encore vivants à la fin de 1945, ont survécu à l'intention génocidaire nazie, mais cette définition est trop large, car elle manque de distinction entre ceux qui étaient effectivement "sous la botte nazie", et ceux qui auraient pu l'être si la guerre contre le nazisme avait été perdue. À Yad Vashem, nous définissons comme survivants de la Shoah les Juifs qui ont vécu pendant un certain temps sous la domination nazie, directement ou indirectement, et ont survécu. Cela comprend les Juifs français, bulgares et roumains qui ont passé toute la guerre sous un régime de terreur raciale mais qui n'ont pas tous été déportés, ainsi que des Juifs qui ont été forcés de fuir l'Allemagne à la fin des années 1930. D'un point de vue plus large, d'autres réfugiés juifs qui ont fui leur pays lors de l'invasion nazie, y compris ceux qui ont passé des années et, dans bien des cas, sont morts, dans les régions reculées de l'Union soviétique, peuvent également être considérés comme des survivants de la Shoah. Aucune définition historique ne peut être complètement satisfaisante.

Contrairement à la croyance populaire, dans la plupart des cas, les nazis n'ont pas établi de listes. Les Juifs allemands étaient enregistrés en général mais certains ne l'étaient pas. Cela se retrouve dans d'autres pays d'Europe occidentale. Dans les territoires d'Union Soviétique conquis par les nazis, presque aucun des Juifs assassinés n'a été enregistré. Les juifs qui ont péri de la famine ou des épidémies dans les ghettos (à part certains ghettos) n'ont pas été répertoriés. Les Juifs traqués dans les champs et les forêts n'étaient pas enregistrés. Et surtout, des millions de Juifs ont été expulsés des wagons de déportation à leur arrivé au camp, et envoyés directement dans les chambres à gaz, sans être enregistrés par les nazis. Cependant, de nombreux Juifs ont été répertoriés dans des documents d'avant-guerre, ou ont été enregistrés à un moment ou un autre pendant la guerre, peut-être par des autorités des ghettos ou par l'administration des camps de concentration. Après la libération, divers projets ont recensé les survivants. Beaucoup de ces noms peuvent être trouvés dans la Base de données centrale des noms des victimes de la Shoah. Pour des questions supplémentaires sur l'histoire du nazisme et de la Shoah, consultez Le Centre de ressources sur la Shoah.

Questions au sujet de la base de données

Dans le but de rendre accessibles les grandes quantités d'informations recueillies par Yad Vashem concernant les Juifs persécutés pendant la Shoah, en avril 2014, la base de données des noms a été élargie pour inclure des victimes qui n'avaient pas encore été inscrites et d’autres dont le sort n'a pas encore été déterminé. Selon toute vraisemblance, un grand nombre de ces personnes n'ont pas survécu. Les efforts visant à rechercher des informations fiables attestant de leur sort final sont en cours.

A partir de janvier 2021, Yad Vashem a ouvert au public, via sa Base de données centrale des noms des victimes de la Shoah, des noms de survivants obtenus par diverses sources. Les restrictions requises en matière de confidentialité ont été dûment mises en œuvre. Yad Vashem prévoit de poursuivre ses efforts à l’avenir pour ajouter d’autres noms de survivants.

Plus de 7,5 millions d'entrées individuelles provenant d'une multitude de sources apparaissent dans la base de données des noms. Certaines personnes apparaissent dans plusieurs entrées. Cela se produit, par exemple, lorsque plus d'une Feuille de témoignage a été déposée pour la même personne ou que le nom de la même personne apparaît à la fois dans une Feuille de témoignage et dans une liste de déportation ou tout autre document. De plus, certaines entrées contiennent des informations sur plus d'une personne. C'est le cas, par exemple, pour certaines Feuilles de témoignage déposées dans les années 1950 ; une famille entière pouvait être déclarée sur une seule Feuille de témoignage. À l'heure actuelle, nous estimons que le nombre de victimes qui ont été assassinées et qui sont commémorées dans la Base de données des noms est de 4,8 millions. En outre, la base de données contient des informations partielles sur des centaines de milliers de victimes dont le destin ne peut encore être déterminé avec certitude sur la base des sources actuellement disponibles ainsi que de nombreux survivants. Ces chiffres augmenteront à mesure que nous enrichirons la Base de données avec des données supplémentaires.

Les experts de Yad Vashem recueillent assidûment des documents et des témoignages contenant des informations sur les Juifs pendant la période de la Shoah. Chaque nom y figurant est indexé dans une "entrée personnelle" distincte qui comprend les informations disponibles sur cette personne telles qu'elles ont été inscrites dans une source spécifique.

Certaines sources contiennent une multitude d'informations tandis que d'autres ne comprennent que quelques détails personnels. Une "entrée personnelle" comprend donc des informations personnelles basées sur une source spécifique. Des informations sur un même individu peuvent apparaître dans plusieurs "entrées personnelles", chacune basée sur une source différente. Les "entrées personnelles" sont présentées en tant que résultats pour entrées/documents dans la base de données des noms en ligne.

Un "dossier personnel" comprend, quant à lui, une collection des "entrées personnelles" contenant les informations que nous possédons sur un même individu, et provenant de diverses sources.

 

Plus d'un tiers des noms de la Base de données ont été obtenus grace à plus de deux millions sept cent mille Feuilles de témoignage déposées à Yad Vashem au cours des soixante dernières années, et qui ont presque toutes été numérisées. D'autres noms ont été tirés de la documentation historique, comme les listes de déportation, les dossiers administratifs des camps et des ghettos, ainsi que d'autres sources comme des programmes commémoratifs d'après-guerre. Certains de ces documents ont été fournis par les différentes institutions qui coopérent avec Yad Vashem dans cette entreprise importante.

À l'heure actuelle, la base de données comprend trois types de sources:

  • Feuilles de témoignage:
    Ce sont des formulaires recto sur une page, déposés à Yad Vashem principalement par des rescapés, des membres de la famille ou des amis afin de commémorer des personnes juives qui ont été assassinées pendant la Shoah. Les premières 800.000 Feuilles de témoignage ont été collectées dans les années cinquante. Il y a actuellement environ 2 700 000 noms répertoriés sur les Feuilles de témoignage, rédigées dans, environ, 30 langues différentes et quatre alphabets.

  • Documentation historique des Archives:
    On trouve, en premier lieu, la correspondance bureaucratique des nazis et de leurs homologues dans toute l'Europe. Des documents personnels des Juifs tels que les lettres, les passeports, les journaux et les mémoires, ainsi que la documentation des organisations et institutions juives complètent la documentation. On trouve aussi des listes sur la confiscation des biens et la déportation. Il y a également une documentation juridique d'après-guerre concernant des procédures contre les criminels nazis et leurs collaborateurs. Tous ces documents sont écrits dans de nombreuses langues européennes.

  • Programmes commémoratifs:
    Il existe des dizaines d'initiatives locales ayant pour but d'enregistrer les noms des Juifs d'une région, d'un pays ou d'un camp spécifique. Yad Vashem a collaboré avec ces programmes et les résultats ont été intégrés dans la Base de données des noms. Cliquez ici pour voir une liste de nos partenaires.
    Remarque: les recherches standard sur la base de données cumulent automatiquement les informations provenant de toutes les sources, de sorte qu'il peut y avoir plusieurs résultats pour un seul individu. À l'inverse, puisque la base de données est un travail incomplet en cours, de nombreuses victimes de la Shoah doivent encore être incluses. À mesure que nos efforts se poursuivront, plus de noms de victimes seront incorporés.

  • Pour plus d'informations, voir À propos de la base de données.

Il est peu probable que nous retrouvions tous les noms des Juifs assassinés dans la Shoah. Certaines victimes n'ont laissé aucune trace. Soit ils ont été assassinés avec toute leur famille et personne n'a survécu pour déposer une Feuille de témoignage pour eux. Soit ils ne figurent sur aucun document. Soit les documents les concernant ont été détruits pendant la guerre ou par la suite. Dans les années soixante et soixante-dix, les archivistes ont parfois brûlé des collections entières de ce qui était perçu, malheureusement, comme des documents sans valeur à long terme.

Cependant, à Yad Vashem, nous estimons que les sources existantes peuvent certainement nous fournir des informations sur au moins cinq millions des six millions de Juifs assassinés pendant la Shoah, et peut-être davantage. Nous pourrons réaliser cela en mobilisant les fonds et la main-d'œuvre nécessaires pour télécharger toute la documentation pertinente dans la Base de données des noms.

Nous avons élargi la base de données pour inclure deux millions d'entrées personnelles supplémentaires contenant des informations sur le sort des Juifs pendant la Shoah, sur les internés des ghettos et des camps, les personnes cachées, les Juifs en pays occupés, etc. Nous avons inclus ces nouvelles entrées personnelles dans la base de données même si le sort final de beaucoup des Juifs concernés par ces documents ne peut être déterminé définitivement sur la base des sources dont nous disposons. Parmi ces nouveaux enregistrements, il existe également des informations sur environ 800 000 Juifs qui ont fui ou ont été évacués dans les régions reculées d'URSS lors de l'attaque nazie.

A partir de janvier 2021, Yad Vashem a ouvert au public, via sa Base de données centrale des noms des victimes de la Shoah, des noms de survivants obtenus par diverses sources. Les restrictions requises en matière de confidentialité ont été dûment mises en œuvre. Yad Vashem prévoit de poursuivre ses efforts à l’avenir pour ajouter d’autres noms de survivants.

Tout à fait. La Base de données présente maintenant des informations sur 4,8 millions de Juifs assassinés. Certaines des entrées personnelles récemment ajoutées fournissent des informations supplémentaires sur le sort des personnes assassinés et contribuent de manière significative à approfondir notre connaissance des victimes. Dans certains cas, nous pouvons suivre différentes étapes de leur vie ainsi que le sort qui leur a été reservé.

De plus, cette extension donne accès au public à des informations étendues et variées provenant de différentes sources sur des Juifs persécutés dont le sort final n'a pas encore été déterminé ainsi que des survivants de la Shoah. En outre, la base de données présente, pour la première fois, des informations sur plus de la moitié des 1,5 million de Juifs qui ont fui ou ont été évacués vers les régions reculées d'URSS à la suite de l'invasion par les Allemands de l'Union sovétique (Opération Barbarosa).

Non. La Base de données s'appuie sur des milliers de sources différentes. Les experts de Yad Vashem ont analysé chaque source et ont distingué les sources qui attestent du meurtre de façon absolue, celles qui indiquent une très forte probabilité de meurtre ("vraisemblablement assassiné") et celles qui ne font pas directement référence au meurtre.
Il est probable qu'une partie des individus dont les noms n'apparaissent que dans des sources de la troisième catégorie aient été assassinés à un stade ultérieur, mais cela ne peut être déterminé sur la base de la documentation disponible à ce jour.

Les experts de Yad Vashem ont analysé chaque source et ont distingué les sources qui attestent du meurtre de façon absolue, celles qui indiquent une très forte probabilité de meurtre ("vraisemblablement assassiné") et celles qui ne font pas directement référence au meurtre.

Par exemple: la liste préparée par l'organisation des anciens résidents de Lodz en Israël contient environ 240 000 entrées personnelles. On sait que la grande majorité des Juifs emprisonnés dans le ghetto de Lodz ont finalement été assassinés, mais les rédacteurs de la liste n'ont pas fait de distinction entre ceux qui ont été assassinés et ceux qui ont survécu. Du fait que les informations figurant sur cette liste sont incomplètes, il n'y a aucun moyen de savoir avec exactitude quels individus de la liste n'ont pas été assassinés, et nous avons donc déclaré à côté de chaque nom de la liste "vraisemblablement assassiné". Les noms de ceux pour lesquels nous avons des documents attestant qu'ils ont effectivement survécu ne figurent pas dans la Base de données.

Si vous trouvez le nom d'un prisonnier du ghetto et savez qu'il (ou elle) a survécu, veuillez remplir un formulaire de survivant. De cette façon, vous pouvez nous aider à distinguer les noms des assassinés et des survivants sur la liste. À l'avenir, nous avons l'intention de donner un accès en ligne aux formulaires de survivants.

Oui. Et cela se produira de plus en plus fréquemment au fur et à mesure que des entrées seront ajoutées à la Base de données. La Base de données présente juxtapose des entrées personnelles qui sont chacune basées sur des sources indépendantes. Il est donc possible qu'un même nom apparaisse plusieurs fois, selon les différentes sources dont il provient. Certaines de ces sources peuvent clairement attester que la personne a été assassinée, tandis que d'autres documentent son destin à différents stades pendant la Shoah et n'ont donc pas de référence directe au meurtre.

Ce type de documentation croisée aboutit à une image plus riche de l'individu car chaque source ajoute des informations que l'autre source n'a pas fournies.

C'est possible. La Base de données présente juxtapose des "entrées personnels" basées sur des sources d'information indépendantes. Certaines de ces sources peuvent clairement attester que la personne a été assassinée, alors que d'autres documentents évoquent une autre période de son destin avec aucune référence directe au meurtre. C'est pourquoi l'énoncé dans la colonne "sort basé sur cette source" peut être différent pour chaque entrée personnelle, selon la source exploitée.

Oui, dans une large mesure. En raison de l'extrême variété des informations et de leurs multiples variantes contenues dans différentes sources, ainsi que du fait qu'il n'existe pas de "liste de Juifs résidant en Europe" recensés à la veille de la Seconde Guerre mondiale, relier systématiquement toutes les "entrées personnelles" liées à une même personne est un processus très compliqué impliquant des défis méthodologiques et technologiques complexes ainsi qu’une vaste expertise humaine.

Yad Vashem s'est employé à développer ces fonctionnalités et a, jusqu'à présent, réussi à créer des centaines de milliers de "dossiers personnels" qui regroupent des "entrées personnelles" liées à une victime individuelle. Ceux-ci sont présentés en tant que résultats pour victimes/individus  dans la base de données des noms en ligne. À côté de chaque dossier, vous trouverez un numéro indiquant le nombre d'"entrées personnelles" correspondantes. De nouvelles "entrées personnelles" sont ajoutées de manière continue à la base de données de noms: il s'agit d'un effort continu qui s’inscrit dans le futur.

Vous pouvez nous aider en utilisant la fonction Liste pour marquer, comparer et choisir des entrées liées à la même victime, puis en cliquant sur "Suggérer" pour nous les envoyer. N'oubliez pas qu'en ce qui concerne les membres de votre famille, vous en êtes les experts: votre contribution sera très appréciée.

Vous devez d'abord vérifier dans la Base de données s'il n'existe pas une Feuille de témoignage en mémoire de cette personne. S'il n'y en a pas ou si vous pensez que votre témoignage peut ajouter une information sur cette personne, vous devez remplir une Feuille de témoignage et l'envoyer à Yad Vashem. Les Feuilles de témoignage peuvent également être remplies en ligne.

Une fois que votre Feuille de témoignage aura été traitée par Yad Vashem, elle sera accessible sur la Base de données en ligne (mise à jour quatre fois par an).

Vous devez remplir un Formulaire de survivants ou de réfugiés de la Shoah et l'envoyer à Yad Vashem en cliquant ici.

A partir de janvier 2021, Yad Vashem a ouvert au public, via sa Base de données centrale des noms des victimes de la Shoah, des noms de survivants obtenus par diverses sources. Les restrictions requises en matière de confidentialité ont été dûment mises en œuvre.

Oui, il y en a. Les survivants ont été victimes des nazis, en ce sens qu'ils ont souffert horriblement et ont été persécutés presque jusqu'à la mort, mais ont heureusement réussi à survivre. A partir de janvier 2021, Yad Vashem a ouvert au public, via sa Base de données centrale des noms des victimes de la Shoah, des noms de survivants obtenus par diverses sources ; d’autres suivront. Les restrictions requises en matière de confidentialité ont été dûment mises en œuvre.

En outre, il peut y avoir des survivants parmi les noms enregistrés provenant de documents d'archives tels que les listes de déportation, les listes d’internés dans les camps, etc. Si vous identifiez un survivant, veuillez remplir un Formulaire de survivants de la Shoah ou de réfugiés et nous envoyer tout document d'après-guerre pour vérification. Nous modifierons en conséquence son statut dans la base de données des noms.

Oui. Des dizaines de milliers de soldats juifs qui servaient principalement dans l'armée soviétique, ont été fait prisonniers, sélectionnés comme Juifs et assassinés dans des camps de prisonniers de guerre nazis. Ils sont considérés comme des victimes de la Shoah. Parce que le sort d'un grand nombre de soldats juifs pendant la Seconde Guerre mondiale n'est pas connu ("disparus au combat") et que nous ne pouvons pas toujours distinguer ceux qui, considérés comme Juifs parmi les prisonniers de guerre, ont été assassinés par les nazis, tous les soldats juifs dans la Base de données de noms sont répertoriés comme " tué en tant que militaire".

La Base de données tente d'enregistrer les noms de tous ceux qui ont été assassinés ou persécutés en tant que Juifs, sur la base de la législation raciale nazie pendant la Shoah. Lorsque des non-Juifs sont repertoriés c'est, soit parce qu'ils ont choisi de partager le sort de leurs conjoints ou parents juifs, soit parce que leur nom apparaît dans des documents d'archives qui contiennent des noms de Juifs et que l'on n’a pas pu distinguer les uns des autres.

Yad Vashem est la seule institution qui a initié et poursuivit avec acharnement la constitution d'une Base de données rassemblant tous les Juifs assassinés pendant la Shoah. Cependant, nous ne travaillons pas seuls et nous avons le privilège d'avoir des partenaires très impliqués et très professionnels. La Base de données des noms est le point central vers lequel convergent et sont intégrés aussi les efforts de nos partenaires. Ainsi, une personne peux avoir accès, dans une seule recherche, à des résultats provenant de différents programmes.

Comment utiliser la Base de données

La Base de données est multilingue. On peut effectuer des recherhes en hébreu, en anglais, en espagnol, en allemand, en français et en russe, en caractères hébreux, latins ou cyrilliques. Les documents écrits dans une langue sont généralement translittérés dans les autres alphabets. Cependant, la translittération n'est pas toujours exacte: les diminutifs, par exemple, apparaissent comme noms officiels, et pas comme surnom. Un document en hébreu sur "Avraimaleh", apparaîtra, par exemple, translitteré en caractères latins comme: "Avraham". Les noms de lieux doivent être recherchés en caractères latins.  La function “Recherche phonétique” est basée sur le Daitch–Mokotoff Soundex.  

Les noms des lieux sont généralement retranscrits tel qu'ils ont été enregistrés dans les documents sources. Chaque fois que cela est spécifié ou évident, ceux-ci sont suivis de leur emplacement exact selon les découpages administratifs en vigueur (par exemple, département, région ou pays). La division administrative adoptée est celle qui etait en usage dans les années 1930 (avant les redécoupages de 1938). Pour cette raison, un endroit spécifique apparaîtra toujours dans la Base de données avec le même emplacement administratif, même si, à des stades ultérieurs pendant la guerre, il est devenu une partie d'une autre région ou pays (par exemple, Lwow, en Pologne, qui fut ensuite rattaché à l'Ukraine, en URSS, apparaîtra toujours comme Lwow en Pologne). En conséquence, les noms des grandes unités historiques ou des zones transfrontalières telles que la Galicie ou Grodno ne sont pas employés du fait de leur démantellement après la Première Guerre mondiale. D'autres regions se réfèreront à des unités plus petites avec des noms similaires, comme dans le cas de Volhynia (Wolyn, Pologne), de Transylvanie (Transylvanie intérieure, Roumanie) ou de Silésie (Haute-Silésie, Allemagne).

Méthode de recherche: les lieux doivent être recherchés en caractères latins (les recherches en hébreu sont limitées aux noms des grandes villes). Les variantes graphiques et linguistiques sont reliées entre-elles. La recherche de Lwow, par exemple, reliera également Lvov et Lemberg. Si l'orthographe exacte d'un endroit n'est pas connue, elle doit être écrite selon la phonetique en anglais.

La Base de données ne contient que des informations sur environ les deux tiers des six millions de victimes de la Shoah, de sorte que, statistiquement, il existe des chances qu'une victime particulière n'apparaisse pas. Cependant, avant de renoncer, vous devriez essayer d'utiliser les options de recherche de la page "Recherche avancée".

Dans le cas où vous ne trouvez pas le nom d'une victime dont vous savez qu'elle a été assassinée, veuillez remplir une Feuille de témoignage. Les Feuilles de témoignage peuvent également être remplies en ligne de même que les formulaires de survivants de la Shoah, pour les victimes qui ont survécu ou ont été évacuées.

Cliquez ici pour communiquer avec les services références et information (voir ci-dessous)

Oui, nous le sommes!

On peut soumettre des corrections pour une entrée personnelle avec le formulaire "Corrections/ajouts" sur la page "Détails des enregistrements". Cela permet de gagner du temps et d'éviter les confusions dans l'identification de l’entrée en question. Si la Feuille de témoignage ou la source est correcte, et si nous acceptons que les informations ont été incorrectement retranscrites dans l’entrée, nous opérerons une correction. Si nous ne sommes pas d'accord, nous vous expliquerons les raisons de notre desaccord.

Remarque : cela peut prendre plusieurs mois avant que les corrections n'apparaissent dans la Base de données en ligne qui n'est mise à jour que quatre fois par an.

Si la correction concerne des informations figurant sur une Feuille de témoignage ou une source, et non en raison d'une erreur de transcription, nous ne pouvons pas modifier l'original, qui est lui-même une pièce d'archive. Nous vous suggérons alors de soumettre une nouvelle Feuille de témoignage ou de fournir un document pertinent pour corroborer la véracité de la correction demandée.

Dans le cas d'une erreur mineure sur une Feuille de témoignage nous la modifierons selon vos instructions spécifiques.

Nous encourageons le dépôt de toute photographie de victimes ainsi que des documents personnels, lettres ou une brèves biographies. Soumettez des ajouts via le formulaire "Joindre l'image ou document" ou envoyez-les par courrier recommandé.

Absolument. Les archives de Yad Vashem contiennent beaucoup plus de documents que ceux qui figurent dans cette Base de données, mais ils ne sont pas toujours accessible facilement. Seulement une partie de nos documents d'archives sont accessibles dans nos collections numériques mises en ligne.

Mais le public peut envoyer des requêtes à notre section "Service référence et information".

Parfois une recherche ne peut etre menée que sur place, dans les archives de Yad Vashem, et non par internet.

Un des buts et des attributions de Yad Vashem est la collecte de Feuilles de témoignage et l'élaboration d'une Base de données des noms pour commémorer les victimes de la Shoah. Bien que nous soyons ravis d'apprendre que certaines familles aient pu retrouver les traces perdues de certains proches grâce aux Feuilles de témoignage, il ne s'agit là que d'une fonction secondaire. Malheureusement, nous n'avons que rarement des informations permettant de savoir si le dépositeur d'une Feuille de témoignage est encore en vie et sur la façon de le contacter aujourd'hui.

Pour trouver l'adresse actuelle d'une personne en Israël :

  • Rechercher dans l'annuaire électronique en ligne: b144
  • Utiliser les différents services sur le site Web JewishGen: Jewishgen.

Remarque: Il existe de nombreux services sur ce site et certains nécessitent une inscription.

Pour les survivants en dehors d'Israël, il existe des annuaires téléphoniques locaux, en ligne, ainsi que divers services Internet tels que "Yahoo People".

Le "United State Holocaust Memorial Museum" de Washington tient un registre des survivants de la Shoah qui comprend principalement les survivants d'Amérique du Nord, mais pas exclusivement.

Les archives et la bibliothèque de Yad Vashem comptent de nombreuses informations sur les survivants, la plupart antérieures à 1954. Cependant, vous êtes invités à nous contacter.

Remarque: Il existe des frais pour la recherche et cela peut nous prendre jusqu'à deux mois pour répondre. Vous êtes également invités à venir sur place et à vous rendre dans notre salle de lecture et de recherche où notre personnel peut vous aider dans votre démarche.

Nous espérons que vous trouverez ces informations utiles et que vous retrouverez les membres de votre famille.

Dans le cas où vous faites une découverte ou que vous retrouvez les traces de votre famille, partagez votre histoire avec nous. Contactez: collect@yadvashem.org.il

Lire ici quelques extraits de retrouvailles familiales découlant des informations de la Base de données des noms et des Feuilles de témoignage.

Yad Vashem dispose d'un réseau spécialisé de bénévoles formés pour cela, principalement en Israël, mais également dans d'autres parties du monde.

Pour obtenir de l'aide en Israël, contactez:
Pour une aide en hébreu: 02-6443888 ou collect@yadvashem.org.il

Pour une aide en russe: 02-6443235

Pour une aide en anglais: 02-6443888
Pour obtenir de l'aide dans d'autres parties du monde, envoyez-nous un courriel avec le nom, l'adresse et le numéro de téléphone de la personne qui a besoin d'assistance à: collect@yadvashem.org.il