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Récapitulatif des principaux événements commémoratifs de Yad Vashem à l'occasion du 27 janvier

29/01/2022

Jeudi 27 janvier marquait la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah, initiée par l'ONU. Voici quelques-uns des événements organisés à l'occasion de ce jour de commémoration :
 

  • Vendredi 28 janvier, pour marquer la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah, l'organisation des communautés juives du Golfe a organisé une réception de Shabat en ligne, en présence du président de Yad Vashem, Dani Dayan, et de descendants de rescapés de la Shoah. Au programme : allumage des bougies, chants traditionnels de Shabbat et lecture de la portion hebdomadaire de la Torah (Paracha). Elena Gaon, fille des rescapés David et Sarah Marysia Feuerstein, a salué la mémoire de son père, qui malgré l'extermination de ses parents, son frère et sa jeune soeur à Birkenau n'a cessé de croire en l'Humain et de construire des ponts entre les hommes et les générations, pour façonner un monde meilleur, considérant son passé comme un avertissement pour les générations à venir. Sa petite-fille, Rosalyn Ben-Guigui, fille d'Elena, s'est ensuite demandée comment son grand-père avait pu laisser une telle empreinte d'amour, après avoir connu la pire des haines. "Pour avoir observé mes grands-parents et tant d'autres, j'ai trouvé la réponse : cela demande du courage, cela prend du temps, cela exige d'avoir confiance. Mais quand vous décidez de voir la lumière dans l'obscurité et de la personnifier, alors, vous restaurez l'humanité". Dani Dayan, président de Yad Vashem, a de son côté, déclaré : "Yad Vashem est et sera toujours dévoué à la collecte d'informations sur la Shoah. De façon presque obsessive. Nous collectons et rassemblons les noms, témoignages, objets et archives sur la Shoah, pas seulement pour les conserver, mais surtout pour diffuser cette connaissance au monde entier. Nous le devons aux 6 millions de Juifs assassinés par les nazis et qui n'ont jamais été en mesure de témoigner. Ils aspiraient à ce que le monde sache qui ils étaient et pourquoi ils sont morts. Telle est notre mission, honorer leur dernière volonté. Et c'est ce que nous faisons, pour le peuple juif et pour l'humanité." 
     
  • Mercredi 26 janvier, les missions permanentes d’Israël et de France auprès des Nations-Unies à Genève ont initié la projection de trois interviews extraites des Derniers, une série de témoignages de rescapés de la Shoah sur leur vie et leur parcours pendant et après la guerre, avec la présence de l'ambassadrice d'Israël auprès de la délégation permanente de l'ONU à Genève, Meirav Eilon Shachar, et d'Emmanuelle Lachaissse, du service de l'information des Nations-unies. S’en est suivi un panel de discussion, avec la réalisatrice Sophie Nahum et Yoni Berrous, de l'école Internationale de Yad Vashem, pour aborder la transmission, en particulier auprès de la jeune génération, en une époque où la parole des témoins directs tend à s’éteindre. Yoni Berrous a insisté sur l’approche pluridisciplinaire de Yad Vashem qui a recours à des moyens divers tels que l’art, le cinéma ou lé poésie comme vecteurs de témoignages.
     
  • Cette année encore, Yad Vashem a lancé son Mur du souvenir (IRemember Wall) à l’occasion du 27 janvier : une initiative en ligne qui permet aux Internautes d’associer leur nom à celui d’une victime de la Shoah sur les réseaux sociaux. Plus de 130 000 Internautes issus de plus de 180 pays du monde entier – l’Allemagne en tête – ont rejoint le projet, commémorant ainsi des hommes, femmes et enfants juifs assassinés par la folie nazie.
     
  • A l’occasion du 27 janvier, Yad Vashem vient d’inaugurer une exposition sur la Shoah en Indonésie, l’un des pays les plus peuplés au monde et fort d’une population à majorité musulmane (près de 90 %). Proposée en anglais et intitulée Holocaust: How was it humainly possible? (Shoah : Comment l’humanité a-t-elle pu permettre cela ?), il s’agit de la première exposition sur la Shoah, abritée dans la synagogue Shaar HaShamayim de l'île de Sulawesi, qui fera office de Musée de la Shoah. Pour rappel, l’Etat hébreu n'entretient pas de relations diplomatiques officielles avec ce pays d’Asie du Sud-Est, l’un des plus peuplés au monde et fort d’une population à majorité musulmane (près de 90 %). En savoir plus >>> Cliquez ici.

    Un exemplaire de cette même exposition a également été présenté, en français, à l'ambassade d'Israël de Côte d'Ivoire, toujours dans le sillage de la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah.
     

  • En amont de la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah, l'ambassadeur de France en Israël, Eric Danon, a organisé une cérémonie commémorative, Zikaron BeSalon (Se souvenir dans le Salon), chez lui, à l'initiative du Congrès juif américain en Israël. Etaient présents cinq autres ambassadeurs d'Europe, d'Asie, d'Amérique latine et d'un pays arabe. La rescapée Betty Apple, qui se définit comme un "miracle de la Shoah", a livré son témoignage. Elle, et son jeune frère Jacques, ont pu survivre grâce à une famille d'accueil, celle de Victor et Joséphine Goshard, un couple de paysans chrétiens du village de Dolin dans le sud de la France, reconnus Justes parmi les Nations par Yad Vashem en août dernier. La mère et le second frère de Betty sont morts dans les chambres à gaz d'Auschwitz le 15 septembre 1942.